jueves, 8 de diciembre de 2016

Georges Badin

"Il regardait cette image matinale sans lui obéir, songeant qu'il lui faudrait donner des sens au lever de la couleur : étendue, appropriation ou seulement diffusion de sa beauté et lorsque le rapport entre le bleu et le jaune serait noté sur la toile, il rejoindrait l'infini et le fini du jaune, c'est-à-dire de la plage, afin qu'ils soient vus une seule fois comme tels par le passager du regard.
De cette juxtaposition choisie sur une seule toile – pense-il résolument – naîtra la nécessité créatrice du détruire.



Le violoncelle, le piano, le corps aimant, l'esprit et ses nuances (Beethoven, sonates), la peinture dit : « je fais silence (des faussetés qui attirent) », l'écriture : « je ne m'arrête pas. »



Très tôt le matin, pour le poète comme pour le peintre, quelques notes répétées de l'oiseau, entendues comme une répétition la plus généreuse possible : elles ne lassent pas, et pour peu qu'elles soient écoutées sans tension, le temps le moins perçu est le plus long, le plus durable. Il arrive que les notes ne soient pas reconnues alors que l'oiseau en compte trois, dont le retour fait mélodie, et dont la reprise s'impose comme une suite toujours renouvelée."

Georges Badin / Livre à deux voix


Georges Badin, pintor y poeta,  puente entre Louis Aragón y René Char,  intercambió un día el lápiz por la brocha y el pa-pel por el lienzo y se convirtió en alquimista de la letra y del 
color

Georges Badin nació en Céret en 1927 despues de escribir 
varios libros de poesía  y crear la revista literaria francesa 
Mervure de France, en  1968 inició el movimiento 
Textruction. Entre 1967 y 1986 fue conservador del Musée
d´art moderne de Céret.  Falleció a los 87 años

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